Association Bordelaise des Utilisateurs de Logiciels libres
Séminaire LaBRI, 30 avril 2009, Talence
Le Laboratoire Bordelais de Recherche en Informatique LaBRI [1]
est associé au CNRS, aux Universités Bordeaux 1 et Bordeaux 2 et à l’ENSEIRB, il est partenaire de l’INRIA depuis 2002.
Les séminaires du LaBRI ont lieu deux fois par mois le jeudi à 14h dans l’amphithéatre du LaBRI, des orateurs viennent présenter un domaine de recherche.
À l’initiative de Scideralle et de l’ABUL dont le LaBRI est partenaire pour l’organisation des Rencontres Mondiales du Logiciel Libre de juillet 2010 à Bordeaux, le séminaire du jeudi 30 avril 2009 à 14h portera sur les problèmes de licences et de valorisation du logiciel en environnement académique.
En effet, concernant la question du droit qui peut s’appliquer sur les sources et algorithmes que les chercheurs sont amenés à publier, il existe pour les intéressés [2] de larges zones d’ombre quant au statut et à la protection du code qu’ils publient, notamment si l’on cherche à bien différencier trois concepts, et trois moments de leur travail :
- l’idée elle-même ;
- l’algorithme en pseudo code [3] ;
- la mise en œuvre ("implementation") dans un langage.
Vulgariser le droit positif sur ces notions fines n’est pas facile, les réponses de services juridiques universitaires ou ministériels sont souvent difficiles à obtenir et pas toujours compatibles entre elles, parfois même sujettes à caution.
Nous souhaitions donc inviter un juriste spécialisé sur ces questions relatives à l’informatique et au droit d’auteur ainsi qu’un chercheur ayant l’expérience de publication de son code sous licence et à même de faire part de celle-ci.
Sébastien Canevet et François Pellegrini ont accepté de bonne grâce de se prêter à l’exercice jeudi 30 avril 2009 de 14h à 16h pour un séminaire LaBRI plus long qu’à l’habitude compte tenu du sujet.
Liens :
Notes
[1] Le LaBRI réunit 105 enseignants chercheurs (Bordeaux 1, 2 et 4, ENSEIRB), 29 chercheurs (CNRS, INRIA), 22 personnels administratifs et techniques (Bordeaux 1, ENSEIRB, CNRS, INRIA) et plus de 136 doctorants, post-doctorants et ingénieurs contractuels.
Ses missions principales sont la recherche théorique et appliquée, la valorisation et le transfert de technologie, la formation. Il regroupe aujourd’hui six équipes au sein desquelles des activités de recherche sont menées en partenariat avec le centre de recherche INRIA-Bordeaux :
- Combinatoire et Algorithmique
- Image et Son
- Langages, Systèmes et Réseaux
- Méthodes Formelles
- Modèles et algorithmes pour la Bioinformatique et la Visualisation d’informations
- Supports et AlgoriThmes pour les Applications Numériques hAutes performanceS
[2] Le projet est né de discussions avec des doctorants qui étaient venus en voisins assister à une intervention de Scideralle sur les logiciels libres faite devant des étudiants du département informatique de l’IUT de Bordeaux 1.
[3] On parle de « pseudo-code » lorsqu’on décrit un algorithme mais sans faire encore référence à l’utilisation d’un langage de programmation particulier. Cette étape intermédiaire d’écriture en pseudo-code permet de structurer sa pensée et bien mettre en lumière les idées générales et les étapes à franchir pour la construction de l’algorithme. Plus ou moins détaillée, cette description offre une vision globale en laissant temporairement de côté des difficultés qui seront ultérieurement réglées.