Association Bordelaise des Utilisateurs de Logiciels libres

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Pseudo Manifeste

Posté le lundi 27 octobre 2003 par André Pascual

Le contexte :

Pour la réalisation d’un T-shirt spécifique à l’ABUL, l’association a fait appel aux bonnes volontés, comme il est normal. Or, il se trouve que je disposais d’un dessin Sketch élaboré à temps perdu un an plus tôt.

Celui-ci n’eut plus l’heur de plaire à un membre de l’association, qui l’exprima clairement, comme il est du droit fondamental de chacun. Ledit membre, sans doute parce qu’il ne dessine pas lui-même (hypothèse), se mit en quête d’un graphiste professionnel de ses amis pour soumettre une contre-proposition. "Ah, ah" me dis-je en espagnol, "c’est sûr, ce mec travaille sous Mac ou Windows avec de l’Adobe". Lorsque le nouveau dessin fut posté, rien ne fut plus facile que de vérifier ce que je subodorais : c’était du Photoshop ! Evidemment !

Les qualités esthétiques de l’oeuvre n’étaient pas en cause, mais l’éthique : oui. Où serait la crédibilité des logiciels libres si l’on devait recourir à Illustrator, Photoshop, Freehand... pour dire tout l’avantage qu’il y a à utiliser les produits libres ? Certains clament la supériorité du libre, qu’ils le prouvent en l’utilisant. Ne pas se conformer à cette règle est une crapulerie, ce que je fis savoir sur le site de l’ABUL. S’ensuivit un incendiaire et un très long troll.

On me demanda alors de m’exprimer sur le sujet (ce que je venais pourtant de faire, en déclenchant les hostilités).

La réponse :

Salut,

J’ai pris le temps de la réflexion avant de répondre parce que n’étant pas du cénacle, je ne pouvais que donner un sentiment d’observateur externe, donc pas spécialement autorisé.

Et puis il m’est apparu qu’un graphiste, qu’il soit indépendant ou qu’il oeuvre au sein d’un studio, n’était pas plus autorisé que moi parce que, partie prenante, il manquerait du minimum d’objectivité. Il tenterait de convaincre. Il s’accrocherait à ses convictions, et l’on sait combien le trop plein de certitudes rend aveugle.

Ainsi, un studio graphique devrait être un chaudron d’imagination, où la tambouille créative serait allégement touillée. Il n’en est rien. Au vu de la production actuelle, on peut l’affirmer sans difficulté de langage. En effet, on parle des images comme d’une ligne vestimentaire, ou d’un rythme musical : c’est tendance, ou c’est ringard. Tout est dit alors. Une seule alternative : ou on s’en tient à une mode et l’on est sauvé, ou on s’en écarte et l’on est exécuté. Qu’en est-il de la créativité, dès lors ? De l’imagination ? De l’audace ?

La tendance du jour (telle que je peux la décoder dans les revues spécialisées : Pixel, Computer Arts, Studio Multimedia et consort) est à l’image embrouillée, complexe, illisible, pleine de graffitis et de typographies estompées, sombre, sans joie, dans le style mural de nos banlieues (autrefois on aurait dit : de pissotières). Cette image ne dit rien ouvertement, son auteur n’ayant sans doute rien à dire d’original : elle se contente d’éveiller une impression.

Mais n’est pas impressionniste qui veut...

N’importe quel couillon qui sait utiliser un logiciel de retouches disposant des calques et de leur mode de mélange est capable de produire une image semblable. C’est d’ailleurs pour cela qu’elles foisonnent. Les filtres nombreux, les effets spéciaux et les calques mis à disposition de tous, et c’est tant mieux, créent en chacun l’illusion qu’il a du talent. Epoque de faux semblants, d’apparences trompeuses, d’esbrouffe à tout va... Le paraître, qui l’emporte sur l’être. Où sont les Cassandre, Villemot, Savignac, Colin, Kow, Ham, voire même Folon... qui présentaient des affiches épurées, nettes, colorées, inventives, drôles parfois mais tellement éloquentes ? Alors qu’aujourd’hui, on mélange des calques, on applique des effets, on embrouille, on barbouille, on dissout ... J’imagine sans mal les réactions que susciterait sur la liste de l’association un projet à la manière de Folon, tout en formes simplifiées, dans des tons aquarelles, plein de poésie.

Et comme l’on manque d’imagination dans le procédé, on en manque aussi dans les moyens : on estime indispensable d’oeuvrer (le terme convient-il ?) avec Photoshop. S’il n’est de bon bec que de Paris, il n’est de bon graphiste qu’avec Photoshop, disent... qui ? les graphistes, bien sûr !

Ineptie.

Presque tout ce que fait Photoshop, Gimp le fait. Et si Gimp n’y parvient pas de la même manière, il y arrivera autrement... En usant d’imagination.

Evidemment, il faut en disposer d’un minimum.
On nous dira que l’absence du mode CMJN dans Gimp, toujours le même argument, l’invalide définitivement.

Soyons clair : le CMJN n’a d’intérêt que pour le document imprimé, et la majorité des images sont destinées à un affichage sur moniteur, qu’il s’agisse de page Web, de galeries d’artistes ou d’informations journalistiques. Donc d’images en mode RVB, mode dans lequel Gimp tient manisfestement bien sa place. Au regard de ceci, il est raisonnable de retenir Gimp comme outil professionnel dans ce domaine particulier, version Windows ou Linux.

Insistons sur le CMJN prétendument absent sous Linux. On ne l’y trouve pas ? Mais si, bien sûr ! Dans Corel Photo Paint, le seul outil graphique véritablement professionnel dont notre OS dispose. Mais les graphistes Windows ou Mac n’en n’ont jamais voulu sur leur systéme, minéralisés qu’ils sont sur Photshop. Alors utiliser PhotoPaint sous Linux, pensez donc, c’est la quatrième dimension !

Quant au vectoriel, les mêmes graphistes n’envisagent pas d’autres possibilités qu’Illustrator d’Adobe, bien que Corel Draw, Canvas, Freehand... en fassent autant, avec chacun leurs spécificités. Et je ne parle d’outils plus légers et cependant remarquables tels que ZonerDraw, Xarax ou l’incomparable Real Draw de Mediachance (qui tourne parfaitement sous Linux à travers Wine, comme beaucoup d’autres produits de cette société d’ailleurs).

Non : il n’y a qu’Illustrator. Disent-ils.

Obstinés... ou obtus ?

Linux propose Sketch, Sodipodi et OpenDraw/StarDraw.

Sodipodi, avec sa désagréable interface à la Gimp, malgré ses qualités nombreuses, ne convaincra pas un graphiste Windows du fait, justement, de son interface trop éloignée de ce qu’il connaît et dont il ne peut se détacher. Vous vous rendez compte : il lui faudrait sinon abandonner ses automatismes, acquérir d’autres gestes, des façons différentes de procéder ! Il n’a pas le temps d’apprendre. Il produit. Conformément à la tendance du jour, évidemment. Consommable. Superficiel. Zapping, surbooké : pas de temps à perdre ! Alors qu’il y a tout à gagner.

StarDraw fait presque tout et il le fait bien. Il dispose de fonctionnalités dont Illustrator n’a bénéficié que depuis sa version 9, bien après Artstream (encore inégalé, bien que son développement soit interrompu depuis deux ans), et bien après StarDraw. Lequel dispose entre autres sophistacations de : transparence proportionnelle, dégradés
de transparence sur remplissage, dégradés de couleurs paramétrables, extrusion de bitmap, fonctions 3D, OpenGL temps réel....Mais personne ne dessine avec StarDraw/OpenDraw, même sous Linux, ce qui est dommage. C’est même du gâchis.

Alors un graphiste Windows ou Mac, hein ?

Reste Sketch, mon préféré.

Peut-il remplacer Illustrator ? Impossible de répondre par oui ou par non. Tout dépend de ce que l’on veut faire avec Illustrator, qui est potentiellement bien supérieur à Sketch. Mais pour la majorité des cas, je répondrai : oui. Sketch peut faire énormément. Il peut notamment converser avec Illustrator, puisqu’il exporte et importe en AI, EPS et SVG, et il peut récupérer du clipart venu d’ailleurs, puisqu’il lit aussi du WMF, CGM, CMX.

Cependant, ne nous voilons pas la face. Il y a un gros et presqu’unique handicap : Sketch ne gère pas la transparence. Oui, mais jusqu’à sa version 8 Illustrator non plus, ce qui n’empêchait pas les graphistes de ne jurer que par lui. Il ne connaît pas non plus les ombres portées, l’estompage de celles-ci, le tracé calligraphique... C’est vrai. Mais on parvient à tout malgré cela. Il suffit encore une fois de faire travailler ses neurones pour surmonter l’obstacle. D’avoir de l’imagination. On en revient toujours au même point.

Je viens de finir, juste pour le plaisir, 3 illustrations du type pseudo technique et réaliste. Si l’on me donne un espace, je peux les exposer. Voir sur le site

Histoire de montrer ce que l’on obtient avec Sketch, et que beaucoup de graphistes de ma connaissance, même avec Illustrator, n’auraient sans doute pas entrepris.
Les images devraient parler sans qu’il y à rajouter quoi que ce soit.

Pour abréger, je ne m’étendrai pas sur la 3D. Les sites Moonlignt, Blender ou Ayam sont convaincants par eux-mêmes.

En conclusion, je dirais qu’il n’y a pas grand chose des travaux *courants* effectués sous Windows, ou Mac, que l’on ne puisse réaliser sous Linux avec ses propres outils.
Encore faut-il se décontaminer des mauvais réflexes acquis dès son entrée dans une école d’arts graphiques. Secouer sa paresse intellectuelle. Ouvrir des yeux curieux. Vibrer à la nouveauté. Entretenir sa soif d’apprendre. Exulter face à un obstacle parce qu’on fait le pari de le franchir. Et se souvenir, toujours, que ce n’est pas l’outil qui fait l’artiste, mais l’artiste qui transcende l’outil.

On est loin du sujet. De ce monolithisme qui est au graphiste ce qu’Alzheimer est au vieillard : une dégénérescence.

C’est l’avis d’un non graphiste, donc sujet à caution.

Réflexions supplémentaires :

 Comment considérer une oeuvre traitant du libre et réalisée avec Corel Photo Paint, logiciel propriétaire et gratuit, sous Corel Linux, distribution basée sur Debian, qui est libre de chez libre ?
 Comment considérer la même oeuvre, réalisée avec des outils libres sous un OS libre, mais peaufinée avec un outil Windows non libre, à travers Wine, outil libre ?

Va-t’on privilégier le pragmatisme ou la règle ? Le bons sens ou l’intransigeance ? Le cas par cas ou la rigueur pour tous ? L’homme ou le sabbat ?

En oubliant que le sabbat est fait pour l’homme, et non l’homme pour le sabbat...

Présentations :

On m’a reproché -gentiment- d’avoir écrit que je n’étais pas du cénacle, parce que non graphiste. Pourtant c’est une réalité. Bien des gens ont le bon goût de croire, ou de me faire croire, que je suis un graphiste professionnel. C’est flatteur.

Mais c’est faux.

Autodidacte, amateur et bénévole, sont mes seuls titres en la matière. Je n’en ai pas honte.

Voir Pedigree et Trombine

André Pascual Octobre 2003.

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51 commentaire(s)
  • Posté le 28 octobre 2003 à 11:22, par Olivier SARAJA (lien)

    Salut André,

    merci de m’avoir mis en copie, de sorte que j’ai pu lire ton "pseudo manifeste". En fait, il faudrait virer le "pseudo" car ça en est un vrai,
    écrit avec conviction et passion, avec des arguments mesurés et conscients de leur propre limite. Et ce n’est pas copinage que de dire cela : je suis d’accord avec toi et je te soutiens dans ton optique.

    Pas plus que toi, je ne suis graphiste et pourtant j’erre dans le milieu depuis tant d’années qu’à une époque, l’on me prenait également pour un professionnel. J’ai également le loisir d’écrire des nouvelles, des jeux de rôle et des articles informatiques. Et les gens de me croire écrivain ou journaliste. Que nenni. A tous ceux qui s’interrogent sur mes capacités à produire divers travaux (je répugne à parler d’oeuvres) aussi variés (car parfois techniques, parfois littéraires, parfois graphiques), je réponds toujours la même chose : curiosité, dédicace et volonté de se remettre en question avec chaque nouvel outil, chaque nouveau média et j’ai eu le loisir de me frotter à plusieurs. Tout le monde est-il capable d’en faire autant ? Probablement non, soyons réaliste, mais certainement plus de monde que l’on
    ne l’admet courrament, par volonté obscurantiste d’"élitiser" son travail, sa position... Tout procède de la volonté d’aller jusqu’au bout d’un projet qui vous tient à coeur. L’on réussit et l’on est, bizarrement, un héros, un artiste, un pro. L’on échoue et l’on abandonne, avec toutefois un pincement au coeur lorsque l’on contemple les travaux d’autres, plus chanceux. L’on est doué avec les outils informatiques et l’on parvient à créer une aura de professionnalisme grâce à un usage adéquat de ce que votre logiciel préféré permet, tout en n’effleurant que 10 à 15% des possibilités dudit logiciel (et malheureusement, nombre d’artistes numériques actuels sont dans cette
    catégorie). C’est ce que ton manifeste souligne, et ce à quoi j’adhère à 100% : utiliser à 80-90% un outil primitif vaut mieux que d’utiliser qu’à 5-10% un outil sophistiqué, aussi bien nanti soit-il en filtres, scripts et autres effets à la mode. Pour pouvoir dénigrer tel ou tel outil, il faut en avoir fait le tour. Et peu de soit-disant professionnels en ont effectivement fait le tour, car trop formattés par leurs études et formations, architecturées autour de logiciels propriétaires trop bien connus. Ils iront toujours au plus rapide et au plus productif : ils ont été formés pour cela.
    Les autodidactes et les amateurs, comme nous (et se qualifier ainsi n’a rien de péjoratif, bien au contraire) poussons avec passion les outils que nous utilisons jusque dans leurs retranchements, avec la satisfaction de se heurter à leurs limites et de dire : vivement la prochaine version qui permettra peut-être telle ou telle chose. Et tant pis si l’effet obtenu n’est pas tout à fait conforme à celui souhaité : l’on apprend ainsi même de ses échecs, et l’on s’élève malgré tout... contrairement aux producteurs d’illustrations alimentaires qui sont bel et bien liés aux évolutions de leur logiciel phare pour progresser ! Plus vite, toujours plus vite, et plus superficiel, toujours plus superficiel... Triste réalité...

    Ce que toi et moi entreprenons, ainsi que bien d’autres, fort heureusement, c’est à titre de dilettante, au sens noble du terme. Ce n’est pas l’outil qui fait l’artiste, c’est l’artiste qui fait l’outil...

    Excusez-moi de m’être imiscé dans une conversation qui ne me regardait pas et, malgré tout, bonne continuation à tous les membres de l’abul, en vertu de votre estimable travail.

    Un toulousain.

    — 
    Amicalement,
    Olivier Saraja
    <http://www.linuxgraphic.org>
    <http://www.blender-cafe.org>

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  • Posté le 29 octobre 2003 à 21:41, par Antoine Moreau (lien)

    Je suis heureux de trouver sous la plume (je veux dire le clavier, l’expression courante est de trouver sous la plume...) d’André ce débat aux conséquences importantes parce qu’elles engagent.
    Utiliser des outils libres pour créer c’est déjà avoir une attention particulière pour les conditions de création. Un artiste fait des formes mais celles-ci forment également. Formatent. Une image, c’est une formation visuelle. Utiliser des outils libres, c’est avoir réfléchi à la mécanique éthique de l’outil qui forme. L’outil libre pour ses qualités éthiques est déjà en lui même une oeuvre, puisque ce qui est contenu dans l’esthétique c’est précisément l’éthique (esthétique = es-éthique). Une oeuvre qui oeuvre avec l’aide de celui qui la manie.
    C’est ainsi que Linus Torvalds a été primé (catégorie net) lors du Festival d’art électronique "Electronica" à Linz en 1999 pour son oeuvre : le système d’exploitation Linux. Du grand art ! Et d’admirables oeuvres et artistes en conséquence, des logiciels (considérés du point de vue de la propriété intellectuelle comme des oeuvres littéraires) et des bidouilleurs de génie. http://www.aec.at/en/archives/prix_archive/prix_projekt.asp?iProjectID=2183

    Mais ce n’est pas si simple non plus. Ce n’est pas parce qu’on utilise des outils libres que les oeuvres sont garantes d’une qualité meilleure, évidemment. Et conservent-elles le caractère de liberté qui fut celui de l’outil utilisé pour les faire ? Outil libre = oeuvres libres ?
    On a en fait 4 cas de figures :
     des oeuvres créées avec des outils propriétaires et qui sont sous copyright.
     des oeuvres créées avec des outils libres et qui sont sous copyright.
     des oeuvres créées avec des outils libres et qui sont sous copyleft.
     des oeuvres créées avec des outils propriétaires et qui sont sous copyleft.

    Si la liberté se formalise en se concrétisant par des actes et des objets et des institutions, elle n’est pas non plus close dans ce formalisme. La formalité du Libre est nécessaire (les licences, les principes, les objets) mais la catégorie "libre" excède ce qui pourrait en figer l’exercice.
    Avec ces cas paradoxaux : une création libre (sous licence copyleft comme le propose la Licence Art Libre par exemple) mais réalisée avec des outils propriétaires et inversement, une création sous copyright mais réalisée avec des outils libres...
    M’est avis que ça se discute... Sauf à créer des oeuvres libres avec des outils libres. Et il faudra alors se pencher sur la liberté libre chère à Arthur ! (Rimbaud)

    Voir en ligne : La Licence Art Libre

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  • Posté le 29 octobre 2003 à 22:18 (lien)

    Difficile d’ajouter des commentaires après un tel playdoyer en faveur
    du libre. Bravo André.
    Inutile d’ajouter qu’il ne suffit pas de tenir en main le driver de Tiger
    Woods pour jouer le meilleur golf du monde ou de chausser les chaussures
    de Carl Lewis pour battre le record du monde du saut en longueur. Le talent
    est irremplaçable et les logiciels libres infographiques permettent
    facilement à chacun d’exprimer le sien. Si ceux qui n’en ont guère s’estiment
    tirés d’affaire en utilisant Photoshop, c’est leur droit, mais il est du
    devoir des défenseurs du logiciel de libre de dénoncer cette médiocrité
    intellectuelle. Car condamner Gimp sous prétexte qu’il ne supporte pas
    le CMJN c’est condamner 230’000 lignes de code, huit années de travail et
    assez de gouttes de sueurs de fronts de contributeurs pour remplir un lac.
    Mais alors Gimp se condamnerait lui-même en ne supportant pas le CMJN ?
    Non, Gimp continue son chemin, à son rythme, en utilisant les faibles moyens
    dont il dispose grâce aux quelques véritables contributeurs de ce merveilleux
    logiciel, n’en déplaise aux petits trolleurs du dimanche et autres faux
    supporters du libre qui utilisent Photoshop pour faire des tee-shirts !!!
    Un jour Gimp supportera le CMJN. Ce jour sera un jour comme les autres
    pour les développeurs et utilisateurs de Gimp (qui peuvent déjà utiliser
    un greffon CMJN) mais ce sera un jour de raz-de-marée de trolls ineptes
    sur les sites dédiés à ce genre de communication. Voyez donc, messieurs,
    à quel genre de moulin vous jetez votre eau...

    Raymond Ostertag
    http://www.gimp-fr.org/

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  • Posté le 29 octobre 2003 à 22:47, par Franck Barnier (lien)

    Bonjour à tous,

    Encore un autre qui s’incruste dans la discussion... mais en quelques brèves lignes...

    20/20... c’est la note que je donne à André pour cette expression 100% libre.

    Les logiciels libres sont une véritable source de créativité, souvent programmés par des autodidactes.
    Légitimer une oeuvre aussi "pétante" soit elle juste parce qu’elle a été réalisée par un "pro" avec un soft hors prix me parait pour le moins crétin.
    Quant aux autodidactes graphistes que certains dénigrent car non professionnels, il suffit de faire un tour sur le Net pour s’appercevoir que les autodidactes sont très souvent plus artistes, originaux et ingénieux que les pros tout droit sortis du moule d’une école à la réputation surfaite.
    Merci donc à André d’avoir exprimé ces pensées auxquelles bon nombre d’amateurs, dont je fais partie, adhèrent.

    Cordialement à tous et particulièrement à André !

    (ben alors André... tu est plutôt en forme malgrè la rentrée !!)

    Un Otre Toulousain,

    Franck.

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  • Posté le 2 novembre 2003 à 14:25, par Gouraud didier (lien)

    Faisant régulierement un petit tour sur LinuxGraphic.org afin de contempler les diférentes oeuvres mises en ligne et suivant le lien proposé vers ’le "pseudo manifeste" d’André Pascual pour l’usage des logiciels libres’, je lis avec grand intéret votre réponse en faveur de l’utilisation des logiciels libres. Continuant mon exploration, j’arrive sur la page ’pédigrée et trombine’ ou une photo de l’auteur me fait de l’oeil. Petite recherche dans la collection de Linux Magazine, c’est bien la même photo et le même auteur des articles des numéros 48 et 52 décrivant l’utilisation de logiciels de graphisme de l’univers MsWindows sur Linux à l’aide de Wine.

    La, franchement, je ne comprend plus ! La même personne qui se bat sur abul.org pour l’utilisation de logiciel libre décrit en long, en large et en travers la manière d’utiliser des logiciels propriètaires sous Linux et commence même son article par ’Utilisant Corel Photo Paint avec satisfaction ...’. ! Pas un mot sur une solution libre (Gimp, openDraw, Sodipoli ou autre) .

    Si je vous répond aujourd’hui, c’est que cet article du numéro 48 de Linux Magazine (10 pages pour décrire l’utliisation de logiciels MsWindows) m’avait vraiment déplu à l’époque, ne voyant vraiment pas ce qu’il venait faire dans un journal traitant de Linux et des logiciels libres.

    Enfin, constatant votre évolution sur l’utilisation de solutions libres, j’attends avec impatience votre (vos) article(s) dans Linux Magazine sur l’utilisation de Open Draw / Sodipoli, ce qui serait vraiment interessant.

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    • Posté le 2 novembre 2003 à 15:57, par André (lien)

      Ce pseudo manifeste est un écrit de circonstance. Il répond donc à une situation précise : peut-on utiliser des outils propriétaires pour vanter les mérites des outils libres ? Je répond NON, parce qu’il faut toujours démontrer ce que l’on avance. Les travaux produits dans le cas de figure envisagé ci-dessus doivent avoir valeur de démonstration.

      Pour l’article que vous incriminez, sachez que l’objectif était de démontrer qu’il est toujours possible d’utiliser Linux comme solution viable, même en infographie, où le manque d’outils n’est un secret pourtant pour personne, sauf pour ceux qui n’en ont pas besoin. Il suffit de passer à travers Wine, et Xwine (outils libres) pour ne pas se priver de fonctionnalités pour l’instant absentes de Linux. De plus, il existe des outils libres sous Windows, non portés sous Linux. Va-t’on s’en dispenser, au motif, qu’ils sont programmés pour Windows ? Quant à Corel PhotoPaint, je préfèrerais qu’il fût libre, mais il ne l’est pas. C’est un cas de figure à part dont il est question en fin de "manifeste". Consultez le.

      Un peu de pragmatisme en la matière ne peut pas faire de mal.

      Quant aux articles de Linux Magazine, si vous ’aviez lu ce magazine depuis ses débuts, vous auriez pu constater que j’ai écrit, et bien souvent, des didacticiels pour Gimp (libre), pour Sketch (libre), pour StarDraw (flûte : non libre !), pour Moonlight (non libre), pour Ayam (libre)... que j’ai rédigé un Glossaire des termes infographiques mis à la disposition de tous, que lesdits articles de magazine sont postés et en libre téléchargement sur Linuxgraphic, que j’ai créé bénévolement plus de logos pour les uns et les autres que vous-même, certainement, des cliparts libres pour Sketch, que LinuxPratique de ce mois-ci contient un article et trois didacticiels consacrés à Sketch...

      Arrêtons ici.

      J’accepte la contradiction. Encore faut-il venir avec une argumentation solide.

      Où sont vos propres contributions en faveur du libre, hormis vos convictions ? vous visitez régulièrement Linuxgraphic, dites-vous ? En tant que co-créateur du site, je vous en remercie. Mais comment se peut-il alors que ignoriez mon implication dans le libre ? Et cela depuis des années ?

      Peut-être venez-vous simplement sur linuxgraphic pour télécharger librement ce que l’on met librement à votre disposition, sans même s’attendre à un remerciement en retour ?

      Ah, monde cruel !!

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      • Posté le 31 décembre 2003 à 03:13, par GrosOurs (lien)

        Désolé d’intervenir dans cette discution, mais je ne suis (pour l’instant) qu’un utilisateur de logiciels libre sous systemes linux et BSD. (je n’ai realiser aucon programme que ce soit et n’utilise pas du tout les logiciel de graphisme).

        Cepandant je trouve la reponse d’André un peu abrupte a l’égar de Gouraud didier car par exemple vous lui demandais ou sont ses contibutions en faveur du libre, homis ces convictions. Ces convictions (si il en a bien entendu) ne sont-elle pas déjà une grande et importante chose. Au regard de votre "pseudo-manifeste" cela semble etre pourtant tres impotant pour vous. Je n’ai justement (et malheureusement) actuellement que mes convictions pour apporter mon aide a la comunauté du libre mais cette conviction m’a déjà permi de parler des logiciels libre autour de moi, de les faire connaitres, d’essayer de le faire apprécier par d’autres personne, de faire comprendre les idées qui se cachent derriere.

        De plus vous lui reprochez de ne pas connaitre l’étendu de vos réalisations. Connaissais vous tout ce qui a été publié sur le logiciel libre (je c j’exagere un peu ...). Allez-vous chercher toute la documentation et autres ecrits quand vous repondez ou reagissez un message posté sur un forum (personnellement je ne le fait pas désolé encore une fois).

        Mais pour en revenir au fond du sujet, je suis tout a fait d’avis que la réalisation d’un logo pour promouvoir le monde du libre doit etre fait avec les outils que ce meme monde met a notre disposition.

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    • Posté le 5 janvier 2004 à 13:58, par Candries Michel (lien)

      Si je vous répond aujourd’hui, c’est que cet article du numéro 48 de Linux Magazine (10 pages pour décrire l’utliisation de logiciels MsWindows) m’avait vraiment déplu à l’époque, ne voyant vraiment pas ce qu’il venait faire dans un journal traitant de Linux et des logiciels libres.

      Bonjour,

      J’ai toujours du mal à comprendre ce type de réaction, pro-libre.

      Windows est LE standard, me direz-vous le contraire ?
      Si linux doit gagner en popularité (c’est ce que vous souhaitez ? ) je pense qu’il le devra en partie à son intéropérabilité.

      En tant qu’administarteur réseau je peut vous dire que si linux ne "discuste" pas avec Windows dans mon entreprise, il n’y a pas de Linux. De plus, lorsque je fait découvrir Linux à mes amis utilisant leurs "PC familial" l’une des premiéres questions est "Et logiciel Machin Chose auquel je tient tant ?" et si la réponse est "Oublie le" il s’en suit un "Ah... Au fait tu as vu au info de 20h.....".

      Je suis donc heureux lorsque je trouve des articles me permettant de convertir mon entreprise et mes amis à Linux, tel que le Linux Mag (je n’ai pas le numéro en tête) dont la couverture était approximativement "Un serveur de fichier Windows sous Linux". Dans l’éditorial suivant on apprends que cela a provoqué nombres de réactions négatives, pourtant, si cela n’a rien à faire dans un journal traitant de Linux et des logiciels libres, où cela a-t-il sa place ? Dans Windows Mag ?

      Alors plus d’article sur l’intéropérabilité Windows/Linux ?

      Aurevoir Linux et le libre....

      Je pense que si les défenseurs du logiciel libre (dont je fait parti) sont souvent des idéalalistes (dont je fait parti), ils ne doivent pas pour autant en oublier la réalité. Dans le cas contraire je pense que leur vulgarisation serait alors qu’une utopie.

      J’espére de tout coeur que les LL ne sont pas une utopie !

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  • Posté le 2 novembre 2003 à 15:44, par Stéphane JOLY (lien)

    Bonjour à tous,

    Concernent le choix d’un prestataire extérieure pour la réalisation d’un tee-short « Libre » , je suis tout à fait de l’avis d’André ! Je ne suis qu’un petit amateur qui passe ses quelques heures de loisir derrière son micro ordinateur pour en sortir quelques créations graphique ou logiciel, oui oui ! c’est possible avec du GNU/Linux. Pourquoi cette personne à telle fait appelle à un infographiste issue du secteur logiciel close-sources, là je ne comprend pas du tout. Petite anecdote, des Adjudants basé en Allemagne ont choisis un Logo pour un maillot que j’ai réalisé avec sketch. Du coup, ce logo a été répandu sur l’ensemble des tenues de sport de la caserne.

    voir :
    http://perso.club-internet.fr/tatane54/images/sketch/adjudants.jpg

    Enfin, bien que je ne sois pas du tout un professionnel, j’arrive à me débrouiller avec mes logiciels sous Licence GNU/GPL et je n’ai nullement besoin d’utiliser des ressources extérieur pour arriver à mes fins ! Seul la patiente et la volonté compte, mais là je pense que je ne vous apprend rien. Ton opinion était tout à fait justifiée André.

    Cordialement,

    Stéphane .

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  • Posté le 4 novembre 2003 à 19:38, par BENARD (lien)

    un seul mot : Bravo.

    Eric

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  • Posté le 30 décembre 2003 à 20:29, par Olivier Briat (lien)

    Quelle longueur pour dire qu’un logo libre a plus de sens s’il est créersur un logiciel libre...
    D’ailleurs ce problème me semble moins grave par rapport à la licence de la création en elle-même.
    Je préfère une oeuvre photoshop libre, qu’une oeuvre gimp copyrightée...

    Et pourquoi critiquer les studios graphique ?
    Que vient faire cette critique totalement subjective de la "mode du jour" ?
    On arrive même croire que graphiste n’est pas un métier.

    Les critiques des produits commerciaux me paraissent aussi bien légère, désolé, mais les produits libre innovent peu, il semble plutôt suivre leurs homologues commerciaux/"close source"...

    Est-ce un manifeste pour l’utilisation des logiciels libres, ou règlements de comptes avec des logiciels trop utilisés ?

    Ne faut-il pas plutôt trouver les raisons au manque de diffusions des logiciels graphiques libres ?

    Cordialement

    Olivier Briat

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    • Posté le 30 décembre 2003 à 22:49, par Michel Galle (lien)

      Pour travailler en tant qu’administrateur système dans une université qui héberge, entre autre, une école d’infographistes, je suis d’accord avec l’opinion de André Pascual.

      Bien des "graphistes" sont bloqués sur des préjugés et ne jurent que par les logiciels adobes qui sont certes de qualités mais ne sont que des outils.

      mr Pascual ne critique pas les "studios" en tant que tel, il critique la mode de notre époque et il faudrait faire preuve de mauvaise foi pour ne pas voir la tendance actuelle de bien (mais pas tous évidemment) des logos, couvertures de disques ou autre dessins pour produits.

      Il existe des logiciels libres qui "innovent" (bien qu’il faudrait qu’on me définisse ce que signifie "innover" de nos jours en informatique), Gimp2 ne copient pas en tant que tel photoshop. Blender a ses propres outils, Sodipodi est plus un éditeur svg _xml_ qu’un clone de illustrator.

      Est-ce un manifeste pour l’utilisation des logiciels libres, ou règlements de comptes avec des logiciels trop utilisés ?

      A ce qu’il me semble, il s’agit des deux et surtout d’un rappel à l’ordre.
      Un logo prônant le logiciel libre qui exploiterait sans vergogne des logiciels propriétaires serait impardonnable et grotesque alors qu’il existe bon nombre d’outils libres qui sont peut être rudimentaires aux yeux de certains mais efficaces et de qualités.

      On peut aussi en toute bonne foi se plaindre de l’utilisation abusive d’outils qui formatent les esprits. Cela se fait aussi au détriment de logiciels propriétaires de qualités. Personnellement j’ai milles histoires à raconter sur de nombreux étudiants qui ne jurent que par 2 ou 3 outils ignorant superbement le reste de l’industrie et n’utilisant même pas les fonctions avancées de leurs outils fétiches.

      En conclusion, Pascual, ne fait que critiquer ce que je vois tous les jours au sein de mon travail.

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      • Posté le 5 janvier 2004 à 13:36, par André (lien)

        J’espère que je ne fais pas que critiquer des travers trop répandus, mais que je mets aussi en pratique ce que je préconise ;-)

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      • Posté le 26 novembre 2005 à 00:39, par artpixel (lien)

        Bonjour,
        effectivement, la discussion se porte encore sur la question suivante :
        est-ce l’outils qui fait le professionnel, ou le professionnel qui se sert d’un outil comme il pourrait se servir d’un autre.
        Et bien après 10 ans d’experience dans le graphisme tous supports (print et multimedia), je ne m’etonne pas plus que cela de voir aujourd’hui 2 géants du logiciel détennant le quasi monopole au sein des structures de production d’images numériques :

        Je pense bien sûr à Adobe suite CS et Macromedia Studio8, qui ne feront d’ailleurs plus qu’un assez prochainement.

        Alors pourquoi ? hmmm, vous parliez de Gimp, certes, il est assez efficace en ce qui concerne les images destinées aux écrans d’ordinateur ou à la télévision, cependant les standarts de l’impression numerique ont un peu evolué, et la norme est maintenant au PDF quadrichromique (CMJN), qui, faut-il le rappeller, est inventé par Adobe, et donc...laplupart des professionel utilisent des outils...professionels.

        Car inutile de le rappeller, mais fournir une image en RVB à l’imprimeur comporte deux gros risques, celui de passer pour un bleu, et celui de se retrouver avec une mauvaise impression.

        Pour le web ? certes, ont peut toujours faire une page html et jpg/gif avec le notepad.
        Reste à savoir si le site sera vraiment attirant, et les images bien compressés.
        Evidement, on devra se limitter assez drastiquement en ce qui concerne les animations flash et autres bidouilles graphiques qui font la différence entre un site développée par un professionel et le site perso d’étudiant.

        Pour finir, je pense aussi qu’il faut relever une certainne mauvaise foi de la part des détracteurs des outils professionnel, la plupart travaillant avec sans avoir prit la peine d’acheter les licences !
        (leur conscience leur dicte peut être qu’il serait judiscieux de pouvoir trouver les même outils pour...aucune contribution financière.)

        Je trouve cela impardonnable, et parfois même assez grotesque.

        Alors c’est sûr, un peintre peignant à l’huile peut toujours utiliser un pinceau destiné à l’acrylique, il fera une toile inovante, mais il n’en fera qu’une, car apres s’être acheté 3 ou 4 pinceaux fusillés par l’acrylique, il se remettra aux conseil du vendeur, et comprendra la nécessité d’acheter des pinceaux adaptés.

        De plus, cette discution sur les outils gouverant la création me semble un peu d’un autre âge, et tout aussi statique que la mode qu’elle prétend critiquer.

        Comme on l’a dit tres justement, il s’agit d’outils. On peut faire ce que l’on veut avec, et on est pas obligé d’ajouter systematiquement une ombre porté avec un léger biseau dedans-dehors pour faire joli sur une photo.

        On peut aussi être trés productif, regardez un peu ce que font les anglais par exemple, les Allemands, les Suisses, les Russes ou les Finlandais. Ils utilisent les même outils, mais ne produisent pas les même images.

        Pour plus d’informations et de détails sur la création graphique européenne, je vous invite à parcourir le site magnifique d’artpixel :

        http://artpixel.free.fr

        En attendant vos commentaires, je vous souhaite une bonne inspiration, et lâchez-vous, avec de bons outils bien sûr ;) !!

        : :[S3b]
        artpixel

        Voir en ligne : artpixel

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    • Posté le 31 décembre 2003 à 04:18, par Daniel Pascot (lien)

      Cet argument de l’innovation mérite d’être médité. On trouve un bel exemple de tendance schizophrène dans le mauvais livre de Thierry Crouzet : cet auteur n’hésite pas à se contredire, d’un côté il annonce qu’il ne se laissera tenter par les logiciels libres que s’ils innovent et d’un autre côté il refuse de les utiliser car cela change ses habitudes ! Cherchez l’erreur !
      Votre commentaire m’a immédiatement rappelé ce mauvais souvenir qu’est la lecture de ce livre (que j’ai eu la bêtise d’acheter, pensant y trouver des commentaires intelligents, mais le mauvais goût de la couverture aurait dû m’alerter).

      Voir en ligne : Livre complètement schizo de Thierry Crouzet : un bel exemple de la contradiction innovation/habitude

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  • Posté le 31 décembre 2003 à 02:53, par Jean-Baptiste Soufron (lien)

    Je suis complètement d’accord avec le pseudo manifeste d’André Pascual. Etant juriste et non graphiste, je vois tous les jours des gens de ma profession manipuler des concepts qu’ils ne maitrisent pas parce qu’ils ne s’en donnent pas les moyens. Comment peut-on sérieusement faire du droit de l’informatique quand on stocke encore ses données sur une disquette ? Comment peut-on honnêtement parler de copie privée si on n’a jamais essayé de comprendre l’incroyable confort offert par le P2P ? J’arrête la litanie.

    Voir en ligne : http://soufron.free.fr

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  • Posté le 31 décembre 2003 à 08:48, par Stéphane Rivas (lien)

    Je dois dire que parfois, il y a des débats que je ne comprends pas...

    J’adhère complètement à la démarche initiale, utiliser un logiciel libre pour promouvoir le mouvement libre... Je suis 120% d’accord.
    Pour le reste, je reste quelque peu dubitatif devant les arguments avancés.
    Cela fait maintenant quelques années que je pratique la micro informatique (argh, 20 ans), et les querelles partisanes me fatiguent depuis pas mal de temps déjà, cela fait longtemps que je suis devenu bêtement pragmatique.

    Etre pragmatique avec un outil c’est quoi ? C’est avoir un outil qui fait ce que l’on veut, dans les meilleures conditions (de vitesse, de fiabilité et de simplicité...par exemple)

    Les outils Linux actuels permettent ils de concurrencer, voir de remplacer les outils commerciaux ?
    La réponse est malheureusement non.

    Si vous dites qu’en terme de fonctionnalités les outils linux sont équivalents aux outils commerciaux, j’ai plutôt tendance à être d’accord. Mais c’est un point de vue d’informaticien, pas de créatif...

    Si vous considérez que le comble de la créativité consiste à passer des filtres sur des images... ok, Gimp est aussi bon que Photoshop 5.
    Si faire de la 3D, c’est faire une boule miroir sur un damier, Blender est 1000 fois trop puissant.

    La créativité ne dépend pas de l’outil, et j’espère que vous êtes plutôt d’accord avec moi.
    Quelqu’un de créatif, le sera aussi bien avec Photoshop qu’avec The Gimp... mais voilà le créatif préférera utiliser Photoshop par ce qu’il est plus ergonomique, et c’est son droit.
    Il va préférer prendre un outil qui soit le plus transparent possible dans le processus créatif, un outil qui fasse ce qu’il demande, rapidement et de manière simple...un outil, point.

    Il se passe exactement la même chose entre les outils commerciaux. Des concurrents à Photoshop, il y en à la pelle, je les ai presque tous testés ces 10 dernières années ; certains avait des fonctionnalités bien plus évoluées que Photoshop, mais en matière d’ergonomie, de workflow, ils étaient mauvais, voir affligeant...ils ont naturellement disparu.
    Je prends l’exemple de Photoshop, j’aurai pu parler de Painter, d’Illustrator ou des nombreux outils de 3D, le shéma est toujours le même.

    Réduire les logiciels à la liste de leurs fonctionnalités, c’est faire passer la technique informatique avant la création, résultat ? Toute personne sachant faire une boule miroir sur un damier pense être un artiste...
    Ce qui compte au final, c’est le plaisir que l’on ressent en utilisant l’outil et ce que l’on arrive à faire avec. Peu importe que ce soit The Gimp, Photoshop, de l’ascii , de la peinture, un crayon, ou l’ombre de vos doigts sur un mur.

    Soit vous êtes motivé par la création, votre choix se porte naturellement sur l’outil qui vous convient le mieux (je parle de la peinture à l’huile face à l’acrylique bien sûr...).
    Soit vous êtes essentiellement guidé par une idéologie, aussi sympathique soit-elle, vous finirez par faire dans l’art Stalinien...

    Voir en ligne : Un exemple d’artiste qui ne sait pas ce qu’est un filtre Photoshop...

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    • Posté le 1er janvier 2004 à 22:37, par meszigues (lien)

      Photoshop plus ergonomique que The Gimp ?

      Je préfèrerai entendre que Photoshop a une interface qui correspond à la forme habituelle des interfaces sous Windows.

      Cela me rappelle la discution que j’ai régulièrement avec mon père sur l’ergonomie comparée de d’Apple, MS-Windows ou X-Windows avec comme corrolaire l’utilisation d’une souris à 1, 2, 3 boutons. Contrairement à mon père, je trouve l’ergonomie des Mac d’une nullité affligente, mais c’est surtout le résultat d’habitudes aquises et quand j’utilise son Mac je peste (mais où est le bouton droit) mais je m’adapte !

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  • Posté le 31 décembre 2003 à 10:47, par Totom (lien)

    Bonjour,

    Pratiquant regulierement de la 2D et 3D pour mon travail, je me permet d’intervenir.
    Je suis tout a fait d’accord, mais le probleme est toujours le meme, les infographistes (de quelques domaines que se soit 2D, 3D, PAO...) sont tous formes a la sauce "Adobe" ou "XPress" ou "Max" enfin avec des outils commerciaux.
    Et il faut savoir qu’une grande partie des infographistes est faineant (ce qui peux etre une qualite en informatique) et ne veux faire l’effort de changer quelques habitudes, mais quand on veux s’investir dans la defence du logiciel libre et que l’on a fait l’effort d’installer sur son poste le petit pinguoin, ou le petit diable, l’effort d’installer sa carte graphic, son scanner ... il est de bon ton de faire l’effort d’apprendre a travailler sur les logiciels que l’on soutien et que l’on a installe.
    Je ne critique pas les studios, ils sont libres de leurs choix, que l’on travaille sous photoshop ou autre au boulot c’est une chose, et des fois c’est un choix imposse (c’est mon cas) par la societe, ce que je comprend mais quand on fait un travaille perso, c’est a chacun d’etre en accord avec la philosophie qu’il defend.

    Juste une derniere remarque, l’ordinateur n’est rien d’autre qu’un outil, et quelqu’un qui a du talent n’a que faire de l’outil qu’il va utiliser.

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    • Posté le 31 décembre 2003 à 13:35, par Dominique Rousseau (lien)

      Je réponds sur cette partie du message d’origine :

       Je suis tout a fait d’accord, mais le probleme est toujours le meme, les infographistes (de quelques domaines que se soit 2D, 3D, PAO...) sont tous formes a la sauce "Adobe" ou "XPress" ou "Max" enfin avec des outils commerciaux.

      Ils ne sont pas infographistes, mais Adobistes ou Xpressiens. Ils ont appris un outil (Photoshop, ...) et pas des techniques. Ou alors ils les ont oubliées (les techniques).

      C’est exactement le même problème que les gens qui ont appris la "bureautique" sur Word et qui sont tellement dans l’outils plutot que dans la fonction qu’ils ne voient pas (ou ne veulent pas voir) que d’autres suites bureautiques peuvent répondre à leurs besoins.

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  • Posté le 31 décembre 2003 à 11:01, par thierry (lien)

    M. Pascual

    Une chose me turlupine en lisant votre article pourquoi faire référence au chabbat ici ?

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  • Posté le 31 décembre 2003 à 11:05, par Clément Barret (lien)

    Bravo à toi André pour ce merveilleux article.

    Encore étudiant (dans l’informatique) je suis ammené à utiliser et à manipuler à la fois des outils libres et des outils dits "commerciaux". J’utilise à loisir divers logiciels graphiques afin de réaliser mes travaux d’amateur, mais je n’ai pour le moment pas poussé la curiosité jusqu’à utiliser the GIMP ou d’autres outils libres ...

    Pourquoi ? Moi qui prône l’usage de linux, je suis encore "choqué" par cette constatation que ton article m’a révélée ... Il est vrai que j’utilise linux pour programmer essentiellement et pour ses capacités en tant que serveur, mais jamais je ne m’étais rendu compte qu’il est aujourd’hui possible de se passer totalement de windows en tant que station de travail pour bon nombre d’entre nous ...

    Je ne suis pourtant pas de ceux qui prônent l’utilisation de la suite adobe (photoche etc) et j’ai même fini par acheter (honte à moi ? non, je ne pense pas :) un logiciel concurent que j’utilisais en version "crackée" depuis des années (Paint Shop Pro pour ne pas le citer), trouvant son ergonomie bien plus intuitive que celle de Photoche. Pour 75 euros, je suis comblé, mais je me dis que j’eût sûrement mieux fait de me pencher plus près sur les solutions libres existantes afin de voir si elles n’auraient pas satisfait mes besoins (somme toute limités, amateur que je suis) dans ce domaine ...

    Il est aujourd’hui temps pour le libre se prendre son envol de manière plus médiatique, afin que les gens ne l’oublient pas lorsqu’ils cherchent un outil répondant à leurs attentes ...

    Il faut diffuser ce genre d’articles, dont le ton et les arguments sont plus que convaincants aux yeux de ceux qui ne soupçonnent pas les merveilles disponibles dans le monde du libre.

    Merci encore de m’avoir ouvert les yeux, j’aurais aimé t’avoir comme prof ;p

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  • Posté le 31 décembre 2003 à 14:00, par canarlake (lien)

    Une petite question, comme ça : n’aurait-il pas été plus constructif de mettre en ligne l’image réalisée avec photoshop, et de proposer à ceux qui le souhaitent de réaliser la même image, ou une image un peu différente, en utilisant des logiciels libres ? Un vote pourrait alors être organisé entre les différentes propositions, en indiquant pour chacune d’elle le logiciel qui a permis de la créer.
    Il y aurait plusieurs avantages :

     en reprenant l’idée graphique, reconnaître la valeur de la création de celui qui a pensé bien faire en passant du temps bénévole à créer cette image sous photoshop, indépendamment du fait que cela soulève des questions éthiques.
     montrer peut-être que ce qui a été réalisé avec photoshop peut également être réalisé avec Gimp
     les contributeurs pouraient proposer des images un peu différente de l’original ( ne serait-ce qu’à cause des contraintes techniques des différents logiciels différents ), du coup le choix serait plus large, et cela irait dans le sens du libre.
     les abuliens pourront exprimer naturellement par le vote le fait que le logiciel qui a permis de créer l’oeuvre est aussi important pour eux que le contenu esthétique de l’oeuvre. On peut par exemple, entre deux oeuvres dont on aprécie à peu près autant le graphisme, se dire "je préfère celui-ci parce que je sais qu’il a été créé avec sodipodi." Et je doute que les Abuliens sélectionnent majoritairement une oeuvre qu’ils savent réalisée avec Photoshop.

    Bon alors c’est quand que vous mettez cette image en ligne ?

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  • Posté le 31 décembre 2003 à 23:32, par dany dubé (lien)

    Je suis entièrement d’accord avec André. Étant un utilisateur habitué à Photoshop et à Gimp, je peux me rendre compte des différences notables dans ces logiciels. J’utilise linux mandrake depuis près de quatre ans (mais aussi windows). Depuis, février 2003, j’ai fait un site internet dédié au débutant linuxien (voir lien web ci-dessous).

    Je pense qu’avant de critiquer un logiciel, il faut d’abord en avoir fait l’expérience ce sur quoi on critique. Et surtout, ne pas en apporter des jugements trop hâtifs. Il faut utiliser un logiciel selon ses besoins (encore faut-il savoir les identifier...). Je ne suis pas un graphisme professionnelle mais plutôt un bêta testeur de logiciels de tous genres. Mon passe-temps est de télécharger des logiciels (windows et linux), de les installer puis enfin de les essayer (donc il m’arrive souvent de tomber sur des programmes bogués qui fasse planter mon système, surtout windows[j’utilise windows xp pro]). A propos de Photoshop et Gimp, voici mes premières constatations en ce qui concerne la retouche de photo :

     Gimp est plus rapide à ouvrir que Photoshop. En effet, ce dernier utilise près de 40% de la mémoire vive ;
     Pour les calques (créations et gestions), les deux logiciels sont à égalités mais les options calques de Gimp sont plus intuitives ;
     Par les touches clavier (ctrl+z), Photoshop ne possède qu’un seul niveau d’annulation. Pas très pratique même si l’on dispose d’une fenêtre d’historique des opérations effectuées qui occupe de l’espace à l’écran (si petite soit-elle) ;
     Gimp possède beaucoup de générateur de programme d’images comme les étoiles, les fractals, les bannières, etc ;
     Contrairement à Photoshop, on peut ajouter des scripts commandes à Gimp. Cela donne l’avantage d’ajouter de nouvelles fonctionnalités ;
     Personnellement, je préfère l’ergonomie de Photoshop plutôt que Gimp ;
     Les filtres de Gimp (qui sont presque les mêmes que Photoshop), ont plus d’options de paramètres de configurations ;
     Je trouve que l’effet Sepia (le vieillissement d’une photo) est mieux réussi dans Gimp que dans Photoshop ;
     L’évolution de Gimp est plus rapide que son homologue Photoshop même si ce dernier évolue bien (quoique la commande Ctrl+Z (annulation) ne fonctionne pas dans la version 8.0 !!!) ;
     Les options d’effets de calques (layers bending...) est facilement plus interressante dans Photoshop que dans Gimp car ils sont tous regroupés. Ce qui facilite une plus grande accessibilité donc plus rapide à utiliser.

    En conclusion, Gimp et Photoshop sont deux excellents outils graphisme qui soient. Selon certaines fonctions qu’on désire utiliser (cela dépend de la maturité de la fonction désiré), on doit utiliser soit Gimp, soit Photoshop. Mais avec les années d’utilisations de Photoshop et de Gimp, je préfère beaucoup Gimp (même si j’utilise aussi Photoshop), non seulement à cause de sa gratuité, mais aussi de son évolution rapide et d’une plus grande souplesse de manoeuvre de travail. En somme, Gimp est devenu un logiciel mature et ce, depuis très longtemps. N’oubliez pas que cela fait très longtemps que l’on compare Gimp à Photoshop sur le net. Même si Gimp ne possède pas tous les fonctions de Photoshop, on ne doit pas pour autant se servir de cette idée pour discréditer ou abaisser Gimp. Des logiciels parfaits, ça n’existe pas...

    Voilà. C’est tout ce que j’ai à dire.

    Voir en ligne : Librogiciel

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    • Posté le 2 janvier 2004 à 14:04, par nipepsi (lien)

      "Photoshop ne possède qu’un seul niveau d’annulation."

      pas photoshop 7 !

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      • Posté le 5 janvier 2004 à 18:23, par Bertrand (lien)

        tout comme photoshop 6 et photoshop 5... je sais plus à quand ça remonte mais c’est certain que ce n’est pas en balançant des énormités comme ça qu’on fait avancer le débat et qu’on rend le LL crédible :-|
        encore une fois ça montre que la personne au dessus de toi ne connait pas le sujet.

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        • Posté le 30 mars 2004 à 12:23, par boubou (lien)

          Un seul niveau d’annulation grâce au CRTL-z du clavier. Faut suivre un peu.

          (encore une fois ça montre que la personne au dessus ne sait pas lire ;-))

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    • Posté le 19 janvier 2004 à 16:07, par Dsprat (lien)

      Tu pourrais peut-être télécharger un correcteur d’orthographe (et éventuellement un "émulateur de cerveau"… ) ; )

      Désolé, mais c’est plus fort que moi…

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      • Posté le 19 janvier 2004 à 18:05 (lien)

        Pourquoi ? Tu en as besoin ?

        Désolé, je n’ai pas pu m’en empêcher.

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  • Posté le 2 janvier 2004 à 02:22, par Mogg (lien)

    Je viens de tomber sur ce lien grace un portail traitant du logiciel libre.
    et ca m’a touché car je suis graphiste et qui plus est professionnel. donc la "cible" de ce Manifeste.

    et effectivement comme dit dans cet "article" j’utilise Photoshop sous windows.

    voila je me suis presenté ; )

    bon je ne parlerais pas du gout de l’auteur qui nous fait un bel amalgame. si les creas actuelles ne vous plaisent pas ca n’est pas la faute de photoshop mais bien des creatifs. ou des ecoles de crea je peux vous l’accorder un peu. mais regardez ce que font les japonais par exemple et ca ne sera pas du tout pareil. pourtant c bien le meme logiciel !

    comme dit plus haut l’informatique est pour moi avant tout un outil. il est vrai qu’a une epoque quand j’etais sur Amiga j’en etais un fervent defenseur. mais cette epoque est revolue. maintenant l’informatique est assez mature pour n’etre plus qu’un outil. et c important qu’il ne soit plus que ca pour moi.

    pourquoi je travaille sur photoshop ? c bien simple c le plus repandu et tant que professionnel je ne peux me payer le luxe d’utiliser un logiciel non compatible avec mes clients ou imprimeurs, flasheurs. Mais si je dis ca ca n’est pas par "moutonisme" c aussi et surtout que photoshop est un tres bon logiciel (malgres des defauts bien sur) mais j’y trouve mon compte.
    on va dire que pour moi il est le meilleur en fait. je n’ai pas essayé mais demander a ripper un fichier venant de Gimp ou de corel a mon avis ca va pas se faire du premier coup.

    alors c vrai que le particulier peut se permettre cette perte de temps probable mais un graphiste professionnel non. si il pensera a passer sur un autre logiciel il faut que ce logiciel fasse au moins plus que son ancien soft. sinon ca sera un perte de temps et d’argent.

    pour quoi changer quand on est satisfait en fait ?
    si photoshop a su s’imposer comme standard c que longtemps il a été le meileur. et le jour ou il sera inferieur a un autre soft il ne le sera plus. cela pourra prendre du temps c vrai mais ca arrivera.
    regarder l’exemple des macs ou graphisme pao. de + en + les gens migrent vers le pc.

    bon maintenant je vais etre moins politiquement correct et je vais vous donner mon sentiment sur le logiciel libre.
    c vrai que c’est une idée excellente. moi je vous le dit sincerement ce qui me degoute dans ce monde c plutot l’ambiance qui y regne. et oui des que je jette un oeil dans ce monde qui m’attire je ne vois que de l’elitisme et l’exclusion des nouveaux venus. il y a trop de gens content de faire parti d’une elite (qu’ils pensent) et ne veulent surtout pas la masse de cretins utilisateurs du dimanche (qui ne comprennent jamais rien) venir chez eux. si linux devenait la norme ils iraient sur un autre OS minoritaire etc etc..

    d’ailleurs quand je vois la reponse de l’auteur. elle est tres revelatrice c un peu "vous osez me critiquez alors que vous, vous n’avez rien fait pour le libre" c assez consternant non ?
    il est vrai que la critique n’etais pas des plus fondée non plus et d’une assez mauvaise fois.

    il me parrait etrange que des gens qui disent defendre le logiciel libre soient aussi ideologistes : (
    ca fait un peu prise de bec au parti communiste non vous ne trouvez pas ? ; )
    comme je dis pour me marrer "il ne faut pas confondre minorité et élite"

    enfin fermons la parenthese mais pour revenir a photoshop. c’est un logiciel professionnel (pas seulement le CMJK il y a aussi le pantone© ou agfa©...) alors laissez les pros travailler avec et si vous avez envie d’utiliser un autre soft faites le mais c pas la peine d’en faire un plat.

    comme dit un ami a moi. "Gimp c le photohop de linux, oui mais ca n’est pas photoshop pour autant"
    je ne dis pas que Gimp n’est pas bien et pour faire un logo en rvb il est surement tres bien. et c vrai qu’il est mieux pour faire un logo pour le logiciel libre c evident puisque ce logo est avant tout une vitrine.

    quand au gens qui se disent créatifs c vrai j’en vois tous les jours aussi. il y en a partout vous savez que ce soit sur PC/win Mac ou linux visiblement. ca n’est pas le probleme de l’outil.

    comme dit plus haut ca n’est pas le logiciel qui fera un belle image mais l’auteur.
    et c son imagination qui sera réellement libre ou pas.
    pas son logiciel

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    • Posté le 2 janvier 2004 à 15:39 (lien)

      enfin fermons la parenthese mais pour revenir a photoshop. c’est un logiciel professionnel (pas seulement le CMJK il y a aussi le pantone© ou agfa©...) alors laissez les pros travailler avec et si vous avez envie d’utiliser un autre soft faites le mais c pas la peine d’en faire un plat.

      Je suis assez d’accord avec le contenu de cette réponse. Actuellement les graphistes professionnels (i.e. : ceux qui gagnent majoritairement leur vie avec leurs œuvres) n’ont aucun intérêt à utiliser Gimp dans leur travail.

      Maintenant il n’y a pas que les graphistes à faire du graphisme, y compris dans les milieux professionnels. J’ai travaillé en tant que développeur dans un département faisant des IHMs. Or nous avions souvent besoin de travaux graphiques tels que des logos (tout au moins pour la phase de développement), des boutons pour les IHM, etc. Une solution serait de faire faire ces travaux en externe (à un graphiste professionnel). Malgré les avantages évident ce type de solution est assez contraignante : lourd car on rentre dans une situation contractuelle ; chiant pour le graphiste lorsqu’il faut, par exemple, faire 15 boutons en 5 langues et pas toujours très souple lorsqu’il faut faire une retouche ou un ajout de dernière minute (refaire un bouton dont le texte à changé à deux heures de la release, par exemple).

      On voit donc qu’il est assez intéressant de pouvoir faire une partie du travail en interne. Or dans ce cas de figure, Gimp est objectivement l’un des meilleurs (le meilleur ?) outils car il est suffisament puissant et gratuit (l’achat d’une licence de Photoshop dans le cadre d’une équipe de développement n’est probablement pas justifié).

      C’est probablement en occupant de telles niches que Gimp pourra être reconnu par les graphistes parce qu’il y aura alors un intérêt professionnel à utiliser Gimp plutôt que PhotoShop.

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      • Posté le 3 janvier 2004 à 13:13, par gaspard (lien)

        ... Ah comme j’aimerai utiliser Gimp au lieu de Toshop !
        mais soyons franc avec nous-meme, Gimp est de loin bien moins mature que Toshop, alors dans la mesure ou je ne vends pas mon design plus cher s’il est fait sou Gimp, et que j’ai passe des annees a me former sur Toshop, je continue a bosser avec Adobe.
        Il y a suffisamment de Trolls sur Gimps/Toshop pour ne pas entrer dans ce debat.

        Voir en ligne : ryogasp.com

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        • Posté le 5 janvier 2004 à 15:22, par bill (lien)

          Je suis graphiste depuis 7 ans. Au départ uniquement maquettiste "papier" sur mac, j’opère maintenant tout azimuth, du développement web à la restauration de films, sur PC/win et linux et plus rarement sur mac. Je fais parti de ceux qui pensent que dans l’infographie, comme dans toutes les secteurs d’activité technique, il existe des outils standarts, des références, sur lesquels sont formés les professionnels. En tant que graphiste, je me dois d’utiliser un système entièrement compatible avec mes clients, mes collaborateurs, mes sous-traitants et mes fournisseurs. En ce sens, les logiciels adobe sont indispensables. Certe leur utilisation à un coût, mais dans un cadre professionnel la pillule passe. Le coût des licences est intégré aux frais de fonctionnement et d’entretien du systeme de l’entreprise.

          Cependant, j’utilise souvent dans un cadre professionnel des outils de developpement web issus du monde OpenSource pour lesquels je ne taris pas d’éloges : MySQL, PHP, spip... et un bon vieux serveur apache. Mais ces outils là sont "professionnels", de part leurs fonctions d’une part, et d’autre part parce qu’ils sont largement diffusés au point de devenir des références.

          En lisant cet article, et son forum au relan de troll j’ai voulu me faire ma propre opinion sur the gimp. J’en avais tellement entendu parlé sur le web mais je ne l’avais jamais rencontré installé sur un ordinateur, même pas chez mon collègue ayatollah de linux. J’ai donc installé l’arlésienne gimp/windows. Et dès la première utilisation, j’ai cerné les limites actuelles de ce produit. Il ne peut être qualifié comme un outils "pro", ni devenir l’outil de retouche du particulier.

          Les 2 principales causes qui l’écartent actuellement d’une carrière professionnelle sont :

          1) absence des modes de séparations des couleurs cmjn, lab, pentone etc... je ne reviens pas dessus, c’est tout simplement indispensable, même pour un usage web. Car un graphiste, même s’il se limite uniquement au web, traite souvent de documents fournis par une agence en cmjn ou un cahier des charges imposant le respect de références pentones.

          2) il est incapable d’ouvrir correctement des fichiers natifs d’applications pro : ai, eps ....
          son utilisation devient donc très très limitée. Impossible de s’intégrer dans une chaîne de production.

          Concernant un usage personnel ou épisodique, qui ne justifierait pas le coût de toshop, je lui trouve aussi des limites par rapport aux soft "pas cher"-ware genre paintshoppro ou même les outils qui sont fournis gratos avec un scanner ou un APN (toshop LE...).
          Car en effet, l’interface de gimp est déroutante. Elle est très "pro" avec ses palettes mais, comme toshop, mais difficile à maîtriser pour l’amateur plus habitués aux interfaces "à la office". Pour cela, paintshop et consorts ont l’avantage de l’ergonomie. En plus ces softs gèrent souvent mieux les formats de fichiers adobe.

          Voilà, ce n’est que mon humble avis de petit infographiste. J’vais encore bidouiller quelques heures sur gimp pour voir ce qu’il a dans le ventre mais je ne pense pas l’utiliser professionellement.
          Par contre, l’initiative de gimp est louable. Je lui souhaite d’évoluer afin de combler ses lacunes. Les développeurs d’open Office sont en passe de fournir une alternative crédible d’M$ office. Je ne doute pas que les développeurs de gimp rencontreront le même succès.

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          • Posté le 6 janvier 2004 à 18:07, par Jean-Paul Chiron (lien)

            D’accord avec toi pour dire que gimp a quelques limitations.
            Ceci dit, on peut importer des fichier eps avec gimp, mais ça ne marche que sous linux à ma connaissance, à moins qu’il faille installer un truc supplémentaire sous windows...

            Concernant le .ai, il suffit d’utiliser un outils comme sketch qui permet de récupérer l’AI, et ensuite on l’exporte dans un format connu par gimp.

            Concernant l’interface déroutante, c’est vrai qu’elle l’est au début. Mais au bout de quelques heures avec des débutants, il arrivent à faire le minimum de retouche necessaire à leur besoin, je l’ai testé à plusieurs reprise avec succès.

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            • Posté le 7 janvier 2004 à 10:59, par Doc Martine (lien)

              On peut importer des fichiers .eps avec Photoshop. Ainsi que des fichiers .ai

              Je travaille essentiellement le vectoriel et je maintiens que pour le moment, Illustrator est le logiciel qui n’a pas d’équivalence sous Linux. Une solution serait que les produits adobe existent sous Linux, une licence pour Linux, cela pourrait donner des raisons aux graphistes de passer sous Linux. Sinon, c’est demander un gros effort d’adaptation pour une ergonomie et des fonctionnalités réduits.

              Je ne prétend pas utiliser le 100% des fonctionnalités d’Illustrator, mais j’utilise quotidiennement les filets de dégradés, la transparence, les fonctions pathfinder, et je n’ai pas trouvé que Sketch était aussi satisfaisant à ce niveau, pour moi. Depuis des années je me suis créé des habitudes dans Illustrator. Depuis Illustrator 7.

              J’ai intégré les nouvelles fonctions qui m’étaient utiles, et je dois dire que j’aurai du mal à m’en passer. La transparence, pour ne citer qu’elle, est indispensable à mon travail. Comme elle l’est dans Photoshop, (pour travailler avec les calques), elle l’est dans Illustrator. On ne peut donc pas balayer l’argument ainsi en prétextant que la version 8 d’Illustrator ne la gérait pas.

              Je peux aussi faire la lessive à la main, mais je préfère de loin la faire à la machine et ce n’est pas une mauvaise habitude, à mon avis ;)

              Martine

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              • Posté le 7 janvier 2004 à 18:07, par bill (lien)

                Je continue sur ce fil. Suite aux infos de jean paul, j’ai installé gimp sur un poste linux (debian). Dans ce cas, j’arrive bien à ouvrir des eps et des pdf. C’est déjà ça ! Chose curieuse, il interprête sans mots dire des eps CMJN. La conversion RVB semble correcte. Dommage qu’il ne sache pas (encore) faire le travail dans l’autre sens. Par contre je trouve le "rendu écran" de la fenêtre principale de travail très médiocre, surtout pour des zooms < 100% (pas de lissage, couleurs dénaturées), alors que la qualité réelle du document est bonne. Un peu comme dans Xpress. C’est peut-être un problème de configuration ou une option à régler dans kde ou gimp. (je n’ai pas ce pb avec la version windows)

                Pour l’ergonomie, après 2-3 jours d’utilisation, on s’y fait (merci clic droit). Mais je suis habitué des interfaces "à palettes". En fait, ce qui me gêne ici par rapport aux interfaces d’adobe, c’est que les palettes ne proposent pas toujours les mêmes fonctions et ne se manipulent pas de la même façon. C’est donc juste un classique problème personnel d’adaptations que connaissent biens les graphistes qui ont switché de mac à pc.

                Pour les fonctions, effets ou filtres proposés, c’est complet. Mais là aussi les habitués de toshop vont regretter les modes de contrôle et l’absence d’aperçu avant d’appliquer un filtre. D’autant plus que les filtres sont lents à s’appliquer. Par contre, bon point pour certains effets qui se règlent plus finement qu’avec toshop

                Pour l’export (en vue de la réintégration du doc dans une chaine graphique classique), il n’y a pas le choix : eps. Mais j’ai des soucis avec les typos et je n’ai pas encore essayé d’exporter un eps bien lourdo, avec masques, tracés de détourage et effets de calques !

                Donc je reste sur mon avis ; que ce soit en version linux, ou pire, en version win$, gimp ne peut pas, dans sa version actuelle, se substituer à photoshop pour un travail complexe. Et s’il s’agit de recadrer la photo de la belle mère et de lui enlever les yeux rouges, l’amateur trouvera plus facile d’utiliser un soft simpliste et windotisé plutôt que d’apréhender l’interface pseudo pro de gimp.

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          • Posté le 7 janvier 2004 à 15:15, par Gaétan RYCKEBOER (lien)

            J’ajoute mon grain de sel.
            Je pense que dans le monde de l’édition et du secrétariat, il y a des standards. Des incontournables. Des logiciels auxquels ont été formés des générations de scrétaires, de cadres dynamiques, de directeurs commerciaux...

            On ne peut pas impunément prétendre baisser leur productivitié pour des notions tant abstraites que farfelues de philosophie, de droit d’utilisation ou je ne sais quoi encore...
            Serait-il envisageable de remplacer PowerPoint par CorelPresenter ? Aux fonctiones très très limitées par rapport à PowerPoint ? Que de temps perdu ce serait !
            Pourrait-on imaginer une seule seconde remplacer MS Word et ses macro toutes prêtes, ou préparées avec le plus grand soi par la DI ? Mais quel impact cela aurait sur le courrier envoyé ! Sur les notes internes (qui deviendraient toutes noires et blanches, toute tristes voir illisibles car n’étant plus mises en valeur par les cliparts prémachés que nous avons !)

            Non, décidément non, il est parfaitement déraisonnable de se passer des outils logiciels habituels. N’insistez pas.

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          • Posté le 31 janvier 2004 à 03:54, par Mad (lien)

            Dans Corel Photo Paint (9, avec la licence, les cds, tout ce qu’il faut, sisi, mais offert jadis par mon ex patron ...), Pantone s’écrit avec un A et non avec un E. Ok, ce n’est qu’un détail, mais quand on parle de respect de chartes graphiques ou de nuances pantone pour un site, commençons par appeller les choses par leur nom. Je connais de multiples palettes Pantone, aucune de chez Pentone, ayant jadis travaillé au développement d’un site web pour une entreprise de mode, donc justement avec des nuances très strictes à respecter.

            Ceci dit, à titre personnel, je suis partisan du libre à 101%, mais regrette encore le peu d’information / formation sur des distributions linux et leurs divers outils, face à l’hégémonie des deux acteurs du monde informatique : Windows et MacOs, même si celui ci reste largement minoritaire ...

            Voir en ligne : Pentone ?

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  • Posté le 2 janvier 2004 à 02:30, par Mogg (lien)

    ah au fait.
    l’impression du tshirt se fera an CMJN comme toute impression.
    si ca n’est pas vous qui faites la separation, l’imprimeur le fera sur photoshop surement ; )

    enfin ca doit pouvoir se faire quand meme sur linux ? je le faisais bien avec ADpro sur Amiga : D

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  • Posté le 4 janvier 2004 à 18:28, par Vaskor (lien)

    Je le découvre bien tard ....mais qu’elle vérité !

    Bravo

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  • Posté le 5 janvier 2004 à 11:25, par rex (lien)

    Salut André,

    Je fais de la cao sur Mac OS (formation sur le tas),
    du ’dessin’ amateur 2d et 3d sous linux. Au passage, j’en
    profite pour dire que je vais ’lancer’ un site ’LE DESSIN POUR TOUS’ en mars 2004 (collaborateurs/modos et artistes sont les bienvenus).

    Afin d’aider les débutants à dessiner avec leurs ordis.
    Je suis entierement d’accord avec ta philosophie sur le libre
    et le fait qu’on peut tout faire avec de l’imagination et de la patience. On y trouve plus de satistaction.

    Le tout-prêt casse la créativité.

    Je salue tout ton engagement pour la communauté et ton talent artistique.Chapeau pour tes nombreux tutoriaux et traductions.

    Si certains d’entre-vous veulent participer au projet

    ’LE DESSIN POUR TOUS’, voici mon mail :

    rex@sdservices.fr

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    • Posté le 5 janvier 2004 à 13:31, par André (lien)

      Excellente initiative.
      Je ne manquerai pas de m’y rendre, et au besoin, de participer.
      Bon courage

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  • Posté le 7 janvier 2004 à 15:06, par Sybillan (lien)

    Bonjour a Tous.

    Non, je ne suis pas infographiste.
    Non je ne cre pas d’images.
    OUI je suis un defenseur du concept du Libre, de la non brevetabilite a tous azimuts et de la creativite en general.

    Je suis surpris et amuse que l’on tombe encore dans les bons vieux cliches de la discussion facon anar 68ar a deux balles.

    En effet, on comprends tres bien tous ces infograph qui doivent gagner leur vie en creant a tout va avec leur(s) logiciel(s) fetiche(s).
    Ils ont effectivement un REEL probleme : la productivite. Pas d’images, pas d’mangeage ;O)
    D’ou le fait de ne pas s’interresser, et de critiquer voir denigrer parfois, a d’autres alternatives qui ont le merite d’etre le fruit d’un travail acharne, gratuit et distribue gracieusement. Et vous vous considerez comme des createurs artistiques ?

    Ma foi daignez un peu descendre de votre estrade et agrementer vos critiques d’un peu plus de formalisme et pourquoi pas de proposer des solutions a ce groupe de developpeurs passionnes qui contribuent activement aux logiciels de demain.

    Car en terme economique, un travail livre en accord avec les standards de fait qui serait cree avec un GIMP (ou autre Libre) plus "Pro", ne serait il pas facture au meme prix ???

    Alors, messieurs les Professionnels, contribuez a l’evolution du Libre et aidez nous a creer Le Produit Libre qui pourra combler tous vos desirs et satisfaire tous vos fantasmes de Libres Createurs !

    Defendons donc ce droit a la Liberte dont on peut encore jouir aujourd’hui en unissant nos efforts au lieu de perdre notre temps a Troller dans tous les sens.

    Merci de votre attention :O)

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  • Posté le 14 mai 2004 à 12:00, par Flow (lien)

    Bonjour,

    Il s’avère que j’avais développé sur cet article quand à l’utilisation des logiciels libres, mais une manip m’a fait perdre mon texte...

    En bref, je suis graphiste et infographiste professionnelle de la presse (promo 97 et 99 des Gobelins Paris), et web (formation de concepteur-développeur multimédia en 2003).
    Il y a peu de temps que j’ai découvert Linux, et même si j’adhère au fait que Gimp a une interface assez désagréable, je dois avouer qu’il ouvre beaucoup plus de possibilités que Photoshop (que j’utilise, ainsi qu’Illustrator et Xpress, depuis plus de 8 ans), même si on prend la dernière version C8...

    De même, Inkscape propose au moins autant de possibilités qu’Illustrator, si ce n’est que l’outil dégradé n’y est pas. Mais, parmi les graphistes que je connais, ceux qui maîtrisent réellement cet outil ne sont pas nombreux.

    Quand à Scribus, le clone d’Xpress, il a une conversion des couleurs RVB qui permet d’obtenir les couleurs qu’on souhaite (et non du violet à la place du bleu comme dans Xpress).

    Les personnes qui dévelloppent sous Linux le font par passion. C’est un autre état d’esprit. Les logiciels développés sont performants. Pourtant, ils ne sont pas fait pour pousser à la consommation.
    Alors que Photoshop, n’importe quel clampin peut se dire graphiste... Il suffit de quelques clics.

    C’est vrai, sur Linux, il faut un peu plus que quelques clics, mais ça permet aussi de différencier les vrais pros. Ne serait-ce que par le fait qu’un vrai graphiste peut s’en sortir, quelque soit les outils qu’il a dans les mains, car il connaît son métier.
    Et loin de moi l’idée de me vanter, je ne suis pas la meilleure graphiste qui existe. Cependant, j’aime mon métier, et c’est ce qui me permet de garder les yeux ouverts à d’autres possibilités.
    Et je supportais mal les boulots que je voyais arriver (dans la photogravure où je travaillais) où les personnes utilisaient les logiciels à tort et à travers et se prenaient pour les meilleurs.

    L’informatique, la communication sont des métiers à part entière. On ne devient pas graphiste (ou informaticien) parce qu’on sait appuyer sur le bouton d’une souris.

    Le seul logiciel que je n’arrive pas à remplacer est Flash, bien que le SVG permette de faire autant, si ce n’est plus que lui, car les navigateurs actuels ne sont pas capables de gérer le SVG. Et ça, ce n’est dû qu’aux développeurs sous Windows et Mac, qui n’ont pas pris la peine ou ne le veulent pas (pour des questions de consommations toujours).

    Aussi, je suis d’accord avec A. Pascual.
    C’est le minimum, lorsqu’on prone le libre, d’utiliser les logiciels libres pour travailler.
    C’est ce que je m’efforce de faire. Ce n’est pas facile, mais l’informatique n’est pas fait pour être facile.
    C’est un état d’esprit qu’il faut respecter.

    Floriane HUET
    Infographiste, P3C.

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  • Posté le 10 juin 2004 à 13:40, par LePiaf (lien)

    Salut, et bravo pour ton article, juste quelques remarques :

    D’abord, ce dont tu parles est ce que j’appelle un "changement de culture", or, rien n’est plus difficile que de changer ses propres habitudes de travail, un utilisateur habituel de Windaube a du mal à passer à Linux (j’en sais quelque chose !) mais la persévérance est avantageuse...
    D’autre part, je suis entièrement d’accord avec l’idée d’une cohérence nécéssaire, et même indispensable, en actes et en paroles : je crois aussi qu’un logo pour promouvoir le libre doit être fait avec un logiciel libre, sinon, on se retrouve dans une situation d’incohérence flagrante.
    Pour ma part, je suis comédien (et par suite intermittent du spectacle), et l’année dernière, au festival des Nuits Atypiques de Langon, nous nous sommes retrouvés, en lutte, dans un festival qui se déclare être une vitrine des luttes de toutes sortes (Attac, Syndicats, Palestine, Confédération paysanne, etc.), et qui se déclarait "Solidaire avec les intermittents", mais qui, dans son action, s’est révélé complètement aux antipodes de ces déclarations : très mauvais accueil des professionnels en lutte, remplacement d’un groupe "engagé" par un autre, comme on l’aurait compris d’une "tournée caca cola" ou d’autres organisations à visées commerciales, mais qui, dans ce cas précis, accréditait l’idée qu’une parole engagée en vaut une autre (Noir Désir avait été remplacé par Asian Dub Foundation, et les arguments avancés étaient tout simplement financiers...). Cette absence de cohérence est absolument invivable, c’est un peu comme si on nous avait dit : Jean Ferrat ne peut pas venir, il sera remplacé par Florent Pagny (qui a un discours très engagé, lui aussi, après tout, non ??), sinon, le festival perd de l’argent... (C’est pareil quand EDF nous parle d’énergies renouvelables...)
    Donc bravo pour ton article, avec une petit réserve : Tout le monde ne semble pas connaître la totalité de tes actions concernant le libre, et c’est mon cas, le reproche en la matière me semble immérité. D’autre part, reprocher aux utilisateurs de n’être que des "consommateurs", même engagés, est un peu rude. Je fus, dans une vie antérieure, analyste programmeur, mais je me vois mal programmer aujourd’hui en C++ pour apporter ma contribution... Je suis donc engagé, et utilisateur des libres, alors, me reprocheras-tu aussi de n’avoir fait, pour prouver mon engagement, que signer des pétitions, et sensibilié mon entourage ???

    Bien à toi... Ciao ! Et merci.

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  • Posté le 21 juillet 2004 à 15:57, par Fabrice Clerc (lien)

    Je ne suis pas complètement d’accord avec André, dans le sens où
    l’appropriation d’un logiciel par l’utilisateur ne constitue pas
    uniquement une démarche du style : Si je suis doué dans le
    maniement des interfaces avec une bonne dose d’imagination, je
    peux facilement contourner les limitations du logiciel par
    rapport à un autre logiciel. Un très bon graphiste peut être
    nullissime dans la préhension de l’outil informatique et génial
    dans son domaine : la création graphique. En nuançant, il peut
    être génial dans la préhension d’UN outil qu’il aura mis beaucoup
    de temps à maîtriser, mais n’ayant pas de véritable sens de
    l’outil, il sera perdu comme un utilisateur lambda à qui on aura
    bêtement glissé les icones dans un sous-menu. Evidemment, nous
    qui passons une immense partie de notre temps à utiliser de
    l’informatique, ce sont des choses que nous ne parvenons pas à
    comprendre, mais pour beaucoup de monde, le simple fait de
    renommer une commande, de modifier une icône change tout. Pour
    quelqu’un qui aurait réellement souffert pour entrer dans la
    Logique d’ergonomie du programme photoshop, se réinvestir dans
    une autre ergonomie peut s’apparenter au franchissement d’une
    montagne. Il ne sera pas nul pour autant.
    Et puis il y a le temps. Apprendre le fonctionnement d’un outil
    qui mettrait 4 fois moins de temps pour faire la même chose, mais
    dont la prise en main demande 20 ou 30h n’est pas toujours
    possible à caser dans l’emploi du temps. Un paquet de monde
    préfère rester sur l’ancien logiciel moins bon mais connu sur le
    bout des doigts. Ca ne me semble problématique que pour un
    informaticien : pour celui-ci on exige compréhension presque innée
    de l’outil informatique et de sa logique interne.

    Si pour nous, le bon outil est d’abord l’outil libre, pour le
    reste de la planète, le bon outil est celui avec lequel on
    obtient le résultat le plus rapidement. Un bon bucheron arrivera
    certainement à abattre un pin avec un canif sous GPL, mais est-ce
    vraiment ce qu’on lui demande ? Il me semble qu’on lui demande un
    résultat dans un temps donné.

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  • Posté le 26 novembre 2005 à 00:44, par artpixel (lien)

    Bonjour, effectivement, la discussion se porte encore sur la question suivante : est-ce l’outils qui fait le professionnel, ou le professionnel qui se sert d’un outil comme il pourrait se servir d’un autre. Et bien après 10 ans d’experience dans le graphisme tous supports (print et multimedia), je ne m’etonne pas plus que cela de voir aujourd’hui 2 géants du logiciel détennant le quasi monopole au sein des structures de production d’images numériques :

    Je pense bien sûr à Adobe suite CS et Macromedia Studio8, qui ne feront d’ailleurs plus qu’un assez prochainement.

    Alors pourquoi ? hmmm, vous parliez de Gimp, certes, il est assez efficace en ce qui concerne les images destinées aux écrans d’ordinateur ou à la télévision, cependant les standarts de l’impression numerique ont un peu evolué, et la norme est maintenant au PDF quadrichromique (CMJN), qui, faut-il le rappeller, est inventé par Adobe, et donc...laplupart des professionel utilisent des outils...professionels.

    Car inutile de le rappeller, mais fournir une image en RVB à l’imprimeur comporte deux gros risques, celui de passer pour un bleu, et celui de se retrouver avec une mauvaise impression.

    Pour le web ? certes, ont peut toujours faire une page html et jpg/gif avec le notepad. Reste à savoir si le site sera vraiment attirant, et les images bien compressés. Evidement, on devra se limitter assez drastiquement en ce qui concerne les animations flash et autres bidouilles graphiques qui font la différence entre un site développée par un professionel et le site perso d’étudiant.

    Pour finir, je pense aussi qu’il faut relever une certainne mauvaise foi de la part des détracteurs des outils professionnel, la plupart travaillant avec sans avoir prit la peine d’acheter les licences ! (leur conscience leur dicte peut être qu’il serait judiscieux de pouvoir trouver les même outils pour...aucune contribution financière.)

    Je trouve cela impardonnable, et parfois même assez grotesque.

    Alors c’est sûr, un peintre peignant à l’huile peut toujours utiliser un pinceau destiné à l’acrylique, il fera une toile inovante, mais il n’en fera qu’une, car apres s’être acheté 3 ou 4 pinceaux fusillés par l’acrylique, il se remettra aux conseil du vendeur, et comprendra la nécessité d’acheter des pinceaux adaptés.

    De plus, cette discution sur les outils gouverant la création me semble un peu d’un autre âge, et tout aussi statique que la mode qu’elle prétend critiquer.

    Comme on l’a dit tres justement, il s’agit d’outils. On peut faire ce que l’on veut avec, et on est pas obligé d’ajouter systematiquement une ombre porté avec un léger biseau dedans-dehors pour faire joli sur une photo.

    On peut aussi être trés productif, regardez un peu ce que font les anglais par exemple, les Allemands, les Suisses, les Russes ou les Finlandais. Ils utilisent les même outils, mais ne produisent pas les même images.

    Pour plus d’informations et de détails sur la création graphique européenne, je vous invite à parcourir le site magnifique d’artpixel :

    http://artpixel.free.fr

    En attendant vos commentaires, je vous souhaite une bonne inspiration, et lâchez-vous, avec de bons outils bien sûr ;) !!

    : :[S3b] artpixel

    artpixel

    Voir en ligne : artpixel

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    • Posté le 2 décembre 2005 à 10:03, par Jean-Paul Chiron (lien)

      « Pour le web ? certes, ont peut toujours faire une page html et jpg/gif avec le notepad. Reste à savoir si le site sera vraiment attirant, et les images bien compressés. Evidement, on devra se limitter assez drastiquement en ce qui concerne les animations flash et autres bidouilles graphiques qui font la différence entre un site développée par un professionel et le site perso d’étudiant. »

      Voilà une phrase qui comporte un peu trop d’inexactitude.
      Cela fait bien longtemps que je ne me suis pas servi de photoshop, mais je me rappelle qu’a l’époque gimp compressait mieux les images que photoshop.
      Quant à croire que le flash est fait pour les sites pro, pour moi, c’est justement un signe d’amateurisme et de mépris des internautes qui ne sont pas dans la norme.
      Le flash a de nombreux inconvénnients :
       Pas de référencement correct dans les moteurs de recherche.
       Pas d’accessibilité
       Impression aléatoire
       emprisonnement de l’internaute dans la logique du concepteur (on fait comment pour lire en diagonale un site en flash ?)

      Flash est interessant pour les sites qui veulent des animations pas très utiles, pour la carto et éventuellement la vidéo.

      Hormis ces cas, il faut reconnaitre que beaucoup de pseudo-pros utilisent le flash à tord et à travers, ben oui, on peut faire un menu joli en CSS !

      Pour finir quelques liens :
       Flashblock, une extension mozilla pour lancer les animations flash uniquement si on le veut.
       Streaming video libre :
      http://mediaframe.org/
       Flash libre http://osflash.org/

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      • Posté le 22 décembre 2005 à 09:24, par artpixel (lien)

        Bonjour, je suis entièrement d’accord avec beaucoup de ce que vous dites, et de toutes les façons c’est un long et vieux débat.
        Cependant j’aimerais préciser..

        "Pas de référencement correct dans les moteurs de recherche."
        — c’est certes plus compliqué à développer mais c’est tout à fait envisageable et envisagé par des feintes diverses et variées.

        "Pas d’accessibilité"
        — je ne suis plus d’accord, ce qui était valable il y a 5 ans ne l’est plus aujourd’hui, 80% des internautes possèdent le lecteur flash.
        Par contre, je suis d’accord pour dire qu’il ne faut pas trop abuser en ressources systemes par des animations trop gourmantes.

        "Impression aléatoire"
        — avec la possibilité désormais de transformer à la volée le contenu flash en PDF, ce n’est plus vrais non plus.
        et puis si l’on n’a pas envie de passer par cette methode, reste à bien développer le site, c’est tout. Il y a des pièges de mise en page à éviter..

        "emprisonnement de l’internaute dans la logique du concepteur (on fait comment pour lire en diagonale un site en flash ?)"
        — alors la je suis tout à fait d’accord avec ce principe de lisibilité et d’hergonomie trop souvent oubliée par les développeurs flash.
        Cependant, il est quand même possible, tout dépend du graphiste, de faire en sorte que la navigation soit la plus fluide possible.

        Pour finir, je me suis mal fait comprendre aparement, car quand je parle de flash, je ne pense pas forcément à un site en FULL flash, mais bien à des bidouilles graphiques qui viennent se coller au HTML.

        Et même si effectivement on peut tre bien utiliser des CSS pour la majeur partie du site, et c’est préférable, les gifs animés se cantonnent à 5 images max, et encore, cela dépend de leur taille.

        Alors je ne suis pas fondamentalement contre flash, car malgrès tous ses détracteurs, il reste l’outils de développement graphique internet le plus intelligent et de loint le plus évolué dans sa conception (meme si ses nombreux bugs le rende un peu pénible à utiliser parfois pour des animations complexes).

        je vous invite à voir également une monstruosité technique de toute beauté développée par des artistes du web, à savoir l’université de nagaoka au Japon.

        Comment faire de même avec les feuilles de style hmm ?
        (Je provoque, je provoque)

        http://www.nagaoka-id.ac.jp/gallery/gallery.html

        Amis du libre, bonne journée, et que le code soit avec vous.

        S3B

        Voir en ligne : nagaoka-université

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